Voyage au Brésil 2018

Da­rio, Ar­tan et moi, nous avons pris l’a­vion de Swiss mardi (4 dé­cembre) de Ge­nève à São Paulo, via Zu­rich, pour se rendre à l’aé­ro­port de Gua­rul­hos. Là, nous avons d’a­bord ré­cu­péré nos ba­gages, passé le contrôle des pas­sa­gers et de douanes et sommes al­lés à la sta­tion de taxis de l’aé­ro­port. Ici, nous avons de­mandé où se trouve l’ar­rêt de bus Shat­tle qui re­lie un aé­ro­port à l’autre. Si vous mon­trez la carte d’embarquement pour le vol en cor­res­pon­dance au dé­part de Congon­has, vous pou­vez uti­li­ser gra­tui­te­ment le bus de la com­pa­gnie aé­rienne concer­née, dans notre cas GOL. Le tra­jet de Gua­rul­hos à Congon­has a pris une bonne heure à cause de la conges­tion. Fi­na­le­ment, nous sommes ar­ri­vés à Congon­has, où nous avons pris l’a­vion en dé­but d’a­près-midi pour Campo Grande. Mais d’abord nous avons sa­vouré le pre­mier pão de quejo (pe­tit pain de fa­rine de ma­nioc avec fro­mage) et un jus d’orange. Mal­heu­reu­se­ment, notre vol à des­ti­na­tion de Campo Grande a eu une heure de re­tard à cause d’un im­pact mé­téo­ro­lo­gique, comme on l’ap­pe­lait of­fi­ciel­le­ment. De­puis mardi soir, nous avons tra­versé plu­sieurs fu­seaux ho­raires : Eu­rope cen­trale (Suisse + 1h à l’heure mon­diale à Green­wich), Bré­sil orien­tal (-2h) et Bré­sil cen­tral (-3h). Et nous n’é­tions pas en­core ar­ri­vés à notre but d’aujourd’hui.

Miranda, MS

Ici, à Campo Grande, ca­pi­tale de l’État du Mato Grosso do Sul (MS), nous avons loué une voi­ture à Mol­vido, une Che­vro­let Onix, puis nous sommes al­lés au sud du Pan­ta­nal en di­rec­tion de Mi­randa, où à la tom­bée de la nuit, nous avons ra­pi­de­ment trouvé le « Pan­ta­nal Ho­tel ». Nous étions fa­ti­gués et af­fa­més. Après l’enregistrement à l’­ho­tel, nous nous sommes as­sis à table, à une tem­pe­ra­ture d’en­vi­ron 28 de­grés à l’extérieur et avons dé­gusté une pi­canha na chapa (un fi­let grillé) avec du man­dioca grel­hada et une bière froide de la marque que j’ai sou­vent bu à Curitiba

Le pi­canha s’est avéré être un peu dif­fi­cile. Nous avons re­gretté de ne pas avoir ac­cepté la pro­po­si­tion de com­man­der un plat de pois­son de la mai­son. Parce que Mi­randa bienque des heures de vol loin de la mer mais dans le Pan­ta­nal, il y a bien en­tendu une offre très riche de pois­sons d’eau douce, dont le Piranha.

Au sud du Pantanal

Le Pan­ta­nal sud-amé­ri­cain est l’une des plus grandes zones hu­mides in­té­rieures du monde. En été bré­si­lien (la sai­son des pluies de dé­cembre à mars), les nom­breux ré­ser­voirs d’eau, ri­vières, af­fluents, bras de ri­vière se rem­plissent d’eau, tan­dis que pen­dant la sai­son sèche (juin à sep­tembre), ces ré­ser­voirs se vident len­te­ment et s’assèchent par­fois. Le Rio Pa­ra­guay, qui déshy­drate les basses terres du Pan­ta­nal, pré­sente sur ses 600 km une pente de 30 m seule­ment. Pour cette rai­son, l’eau ne s’écoule que très len­te­ment. De nom­breuses plantes et ani­maux se sont bien adap­tés à ce pro­ces­sus na­tu­rel.
Mi­randa est si­tuée dans la par­tie sud du Pan­ta­nal. Ici, nous avons passé une jour­née à la Fa­zenda San Fran­cisco. Cette fa­zenda a consti­tué un pi­lier éco­no­mique sup­plé­men­taire au cours des 20 der­nières an­nées : le tourisme.

Fazenda San Francisco

Aujourd’hui, nous sommes par­tis tôt et sommes ar­ri­vés à 07h40 à la Fa­zenda San Fran­cisco, où nous nous sommes ins­crits à la Re­cep­ção. En­suite, nous avons com­mencé avec un groupe de tou­ristes pour un sa­fari photo.
La Fa­zenda porte le nom amé­ri­cain San Fran­cisco (pas São Fran­cisco), car son pro­prié­taire avait étu­dié la mé­de­cine aux États-Unis, où il avait ren­con­tré sa fu­ture femme et en mé­moire de cette époque et de l’origine amé­ri­caine de sa femme, cette Fa­zenda lui ayant donné le nom américain.

Un pair d’amazones

La fa­zenda couvre en­vi­ron 15’000 hec­tares et est ac­tive dans trois do­maines : pre­miè­re­ment, la fa­zenda tra­vaille avec l’élevage de bé­tails, deuxiè­me­ment, avec les pro­duits agri­coles, en par­ti­cu­lier la culture du riz, et la troi­sième et der­nière étape est le tou­risme, mais aussi la re­cherche et le dé­ve­lop­pe­ment pour la pro­tec­tion, la bio­di­ver­sité et la du­ra­bi­lité.
L’après-midi, nous avons glissé sur un bras de la ri­vière Mi­randa avec un ra­deau à deux étages et avons vu des hé­rons, des fau­cons et des caï­mans. De plus, nous avons pê­ché des piranhas.

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Ven­dredi, nous nous sommes d’abord ren­dus à « María do Ja­caré », un étang si­tué sur la route na­tio­nale ap­pe­lée par la po­pu­la­tion lo­cale, où de nom­breux caï­mans sont choyés quo­ti­dien­ne­ment avec de la viande par une femme (ap­pe­lée « Ma­rie de Kaï­man »). Cette ex­cur­sion s’est avé­rée un fiasco en rai­son du ni­veau d’eau élevé. Parce que les caï­mans étaient concen­trés dans l’immense ré­gion non plus comme au mois d’août de l’année der­nière, mais ca­chés. Nous n’avons vu que deux caï­mans dans l’eau.

Bonito

En­suite, nous sommes re­tour­nés à Mi­randa et à par­tir de là, di­rec­tion Bo­nito. En­vi­ron 10 km avant Bo­nito, nous avons quitté le BR (route na­tio­nale) et avons roulé sur un che­min de terre à 7 km du « Nas­cente Azul ». Bo­nito est si­tué sur le pla­teau de la Serra da Bodoquena.

Ara rouge ou ara macao

Nascente Azul

Nas­cente Azul est une zone de loi­sirs avec pis­cines en plein air, res­tau­ra­tion, toi­lettes, douches, ca­siers et le point de dé­part pour une ron­don­née pal­mée (faire du snor­ke­ling). Nous avons d’abord dé­jeuné. Tout le monde avait pré­paré son re­pos au riche buf­fet. Le buf­fet est in­clus dans notre ar­ran­ge­ment. Vous pou­vez as­sem­bler vous-même les as­siettes (bœuf, pou­let, viande brai­sée, riz, po­lenta, spa­ghet­tis, bet­te­rave rouge, ca­rottes, sa­lade de to­mates, chu­chu, ma­nioc, …) en plus de di­vers des­serts. Seules les bois­sons sont fac­tu­rées séparément.

Boca da Onça

De bonne heure, nous avons quitté notre pou­sada de Bo­nito et par­couru d’abord en­vi­ron 60 km sur la route na­tio­nale, puis en­vi­ron 14 km sur une route na­tu­relle me­nant à la soi-di­sant Boca da Onça, point de dé­part de vi­sites gui­dées, en pas­sant par 5 cas­cades plus pe­tites et plus grandes. Dans cer­taines pis­cines na­tu­relles, vous pou­vez éga­le­ment na­ger. Di­vers af­fluents tombent sur les fa­laises du ca­nion de la ri­vière Sa­lo­bra. De cette ri­vière, des images spec­ta­cu­laires du cé­lèbre pho­to­graphe pro­fes­sion­nel d’eau douce Mi­chel Roggo, le fribourgeois.

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« Boca da Onça » si­gni­fie mu­seau de léo­pard. Boca da Onça est une cas­cade ap­pe­lée ainsi car un ro­cher dans la cas­cade donne une telle image.

Rio da Prata

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Comme nos prises de vue sous-ma­rines doivent être trans­for­mées dans un for­mat dif­fé­rent à la mai­son en Suisse, nous met­tons ici un lien vers un clip vi­déo de Youtube.

Rio de Janeiro

De Bo­nito nous avons roulé à 08h30 en di­rec­tion de Campo Grande. Là, nous avons dû rendre notre voi­ture de lo­ca­tion. Nous avons en­suite pris notre vol pour São Paulo Congon­has et de là le vol de cor­res­pon­dance pour Rio de Ja­neiro, San­tos Du­mont, où nous sommes ar­ri­vés le jour. Un taxi nous a fi­na­le­ment conduits à notre ap­par­te­ment privé dans le quar­tier de Copacabana.

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Après deux jour­nées chaudes (par­fois plus de 40 de­grés à l’ombre), nous avons pris notre vol ré­servé à l’aéroport de San­tos Du­mont pour São Luís (via Bra­si­lia). Mal­heu­reu­se­ment, notre vol avait déjà deux heures de re­tard à Rio. Par consé­quent, nous sommes ar­ri­vés à l’hôtel à São Luís seule­ment à 02h00 du soir/matin et avons pu dor­mir jusqu’à 6h00 seule­ment. Parce qu’à 07h00 nous de­vrions être prêts pour le voyage à Barreirinhas.

Lençois Maranhenses

Nous avons pris le pe­tit-dé­jeu­ner à l’hôtel Soft Win de São Luís, ca­pi­tale de l’État du Ma­ranhão. Nous nous trou­vons main­te­nant dans le nord-est où, contrai­re­ment au sud-est (São Paulo, Rio de Ja­neiro, Espí­rito Santo), il n’y a pas de pé­riode es­ti­vale. C’est pour­quoi nous avons dû re­cu­ler d’une heure nos hor­loges.
Nous vi­si­tons les Len­çois Ma­ran­henses. Ce parque est une ré­serve na­tu­relle na­tio­nale de 156,586 ha.

Dans les Len­çois Maranhenses

Ce pay­sage cô­tier com­prend des dunes, des man­groves et des pro­mon­toires fa­çon­nés par des vents vio­lents et des pré­ci­pi­ta­tions régulières.

Barreirinhas

Notre point de dé­part dans les Len­çois Ma­ran­henses est le vil­lage de Bar­rei­rin­has. Ici, nous ha­bi­tons à la Pou­sada do Rio après quatre bonnes heures de route de­puis São Luis.

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Ex­cur­sion aux Grandes Lençois

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